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XXXème dimanche après la Pentecôte – Saint Nicolas

Воскресенье, 19 Декабря / 6 Декабря 2010
Неделя 30-я по Пятидесятнице, глас пятый
Святителя Николая, архиепископа Мир Ликийских чудотворца
Dimanche du ton V de l’Octoèque.

C’est aussi en ce jour la fête de notre Père parmi les saints Nicolas, archevêque de Myre en Lycie, le thaumaturge.
Nicolas est né à Patare en Lycie vers 270 de parents chrétiens. Son père, Euphémius, était un homme riche, pieux et charitable. Sa mère, Anne, était la sœur de Nicolas l’Ancien, évêque de Myre. Nicolas fit présager dès l’enfance sa fidélité à la pratique du jeûne : il refusait le sein maternel tous les mercredis et vendredis, jours alors dévolus à la prière et au jeûne par les premiers Chrétiens.
La peste ayant enlevé ses parents et l’ayant laissé jeune à la tête d’un riche héritage, Nicolas consacra sa fortune à de bonnes œuvres. Un homme veuf de son voisinage ayant trois filles nubiles et, par suite de revers de fortune, ne pouvant leur assurer une honnête situation, résolut de les prostituer. Nicolas se fit à leur égard l’instrument de la Providence en leur procurant une riche dotation.
Son oncle l’évêque de Myre l’ordonna prêtre et le fit supérieur du monastère de Sainte-Sion, près de Myre. Quand son oncle vint à mourir, Dieu fit connaître aux évêques de la province que Nicolas était l’homme de son choix pour cet office.
Contraint d’accepter l’épiscopat, Nicolas réalisa tout ce qu’on attendait de l’évêque en ces temps primitifs. Il fut le guide doctrinal de son peuple, son défenseur dans les périls des persécutions, le sage administrateur des biens de la communauté chrétienne, un organisateur zélé des œuvres charitables. Jeté en prison durant les dernières années de la persécution de Dioclétien, il fut délivré à l’avènement de Constantin et revint à Myre. L’idolâtrie restait encore vivace. L’évêque la combattit, renversant le temple de Diane dans sa ville. En un temps de famine, il s’ingénia à procurer les vivres nécessaires à son peuple. Enfin Nicolas, au cours de son épiscopat, combattit les erreurs d’Arius, et fut l’un des 318 évêques qui condamnèrent l’arianisme au premier concile de Nicée. Sa mort arriva peu de temps après, vers 325, et de son tombeau s’écoula une huile miraculeuse.
Saint Nicolas de Myre est assurément un des saints les plus populaires tant en Orient qu’en Occident, et son culte, né dans l’Eglise grecque, était déjà très répandu en Orient & en Occident, lorsque soixante-deux corsaires de Bari enlevèrent en 1087 ses restes mortels abandonnés par les gens de Myre qui fuyaient les Turcs. Le culte de saint Nicolas se développa Occident à la fin du XIème siècle, après le transfert de ses reliques à Bari (9 mai 1087), pour connaître, à partir du XIIème siècle, un essor considérable, singulièrement en Italie et en Lorraine, dans l’Est et le Nord de la France et en Allemagne rhénane.
Parmi les miracles nombreux qui lui sont attribués, il faut mentionner celui que les artistes ont le plus fréquemment reproduit. Trois officiers de Constantin avaient été envoyés en Phrygie pour réprimer une sédition. En passant par Myre ils avaient été reçus par l’évêque et l’avaient vu tirer des mains du bourreau trois de ses concitoyens injustement condamnés. Rentrés à Constantinople les trois officiers tombèrent en disgrâce et furent condamnés à mort. Se souvenant de ce qu’avait fait l’évêque de Myre, ils s’adressèrent à Dieu pour obtenir que Nicolas manifestât sa puissance en leur faveur. Constantin, à qui le prélat apparut en songe, reconnut I’innocence des condamnés et les fit remettre en liberté. Tel est le thème que les artistes du Moyen Age ont représenté sous le titre des trois tribuns sauvés de la mort. Un trouvère du XIIème siècle a modifié ce récit dans un de ses poèmes, le transformant en l’histoire de trois clercs allant à l’école, mis à mort par un boucher à qui ils avaient demandé l’hospitalité, puis ressuscités par le saint évêque de Myre. La légende apocryphe des trois petits enfants qui s’en allaient glaner aux champs s’ancra dès lors profondément dans la croyance populaire occidentale.

A la petite entrée :
1. Тропарь воскресный, глас 5 : Собезначальное Слово Отцу и Духови,  * от Девы рождшееся на спасение наше,  * воспоим, вернии, и поклонимся,  * яко благоволи плотию взыти на крест,  * и смерть претерпети,  * и воскресити умершия  * славным воскресением Своим.
Tropaire du dimanche, ton 5 : Verbe coéternel au Père et à l’Esprit, toi qui es né de la Vierge pour notre salut, nous te chantons, nous tes fidèles, et t’adorons, Seigneur, car tu as bien voulu souffrir en montant sur la croix pour y subir la mort en ta chair et ressusciter les morts en ta sainte et glorieuse Résurrection.

2. Тропарь святителя Николая, глас 4 : Правило веры и образ кротости, * воздержания учителя * яви тя стаду твоему * Яже вещей Истина. * Сего ради стяжал еси смирением высокая, * нищетою богатая, * отче священноначальниче Николае, * моли Христа Бога, * спастися душам нашим.
Tropaire de saint Nicolas, ton 4 : La justice de tes œuvres a fait de toi * pour ton troupeau une règle de foi, * un modèle de douceur, * un maître de tempérance ; * c’est pourquoi tu as obtenu par ton humilité l’exaltation * et par ta pauvreté la richesse. Père saint, pontife Nicolas, prie le Christ notre Dieu, de sauver nos âmes.

3. Gloire au Père, et  au Fils, et au Saint-Esprit.
4. Кондак святителя Николая, глас 3 :
В Мирех, святе, священнодействитель показался еси, * Христово бо, преподобне, Евангелие исполнив, * положил еси душу твою о людех твоих * и спасл еси неповинныя от смерти. * Сего ради освятился еси, * яко великий таинник Божия благодати.
Kondakion de saint Nicolas, ton 3 : A Myre, saint évêque, tu t’es montré * comme le ministre du sacrifice divin ; car, accomplissant l’Evangile du Christ, * tu donnas ta vie pour tes brebis * et sauvas les innocents de la mort ; * dès lors tu fus sanctifié, comme grand pontife de la grâce de Dieu.

5. Et maintenant, et toujours, et dans les siècles des siècles. Amen.
6. Кондак воскресный, глас 5 : Ко аду, Спасе мой, сошел еси, * и врата сокрушивый яко Всесилен, * умерших яко Создатель совоскресил еси, * и смерти жало сокрушил еси, * и Адам от клятвы избавлен бысть, * Человеколюбче, темже вси зовем: * спаси нас, Господи.
Kondakion du dimanche, ton 5 : Des enfers où tu descendis, mon Sauveur, * tu as brisé les portes, Tout-Puissant, * pour ressusciter les morts, ô Créateur ; * et tu brisas l’aiguillon de la mort, * Adam fut délivré de la malédiction ; * et nous, Seigneur, nous te crions : * sauve-nous, dans ton amour pour les hommes.

Prokimen
Прокимен, глас 5 : Ты, Господи, сохраниши ны и соблюдеши ны от рода сего и во век.
Стих : Спаси мя, Господи, яко оскуде преподобный.
Prokimen, ton 5 : Toi, Seigneur Tu nous prends en garde, Tu nous protèges à jamais d’une telle engeance ! (Ps 11, 8)
Verset : Sauve-moi, Seigneur, car il n’est plus de saints (Ps 11, 2)

De saint Nicolas, ton 7 :
R/. Le juste se réjouira dans le Seigneur et espérera en lui (Ps 63, 11).

Lectures : Col 3, 12-16  et  He 8, 17-21

Alleluia
Аллилуиа, глас 5 : Милости Твоя, Господи, во век воспою, в род и род возвещу истину Твою усты моими.
Стих : Зане рекл еси: в век милость созиждется, на небесех уготовится истина Твоя.
Alléluia, ton 5 : Ton amour, Seigneur, je le chante, d’âge en âge ma parole annonce ta vérité (Ps 88, 2)
Verset : Car j’ai dit : l’amour est bâti à jamais, aux cieux tu as fondé ta vérité (Ps 88, 3)

Evangiles : Lc 17, 12-19  et  Lc 6, 17-23

Verset de communion
Причастен : Хвалите Господа с небес, хвалите Его в вышних.
Радуйтеся праведнии о Господе, правым подобает похвала.
Аллилуиа, aллилуиа, aллилуиа.
Du dimanche : Louez le Seigneur du haut des cieux, louez-le au plus haut des cieux. (Ps 148, 1).
De saint Nicolas : La mémoire du juste sera éternelle (Ps 111, 6).
Alleluia, alleluia, alleluia.

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